Newsletters : ce qui va vous empêcher de continuer à en envoyer dès le 25 mai 2018

Article mis à jour – 1ère publication 23/10/2017 



Vous avez l’habitude d’envoyer des newsletters à vos prospects ou à vos clients ?
Alors, vous allez détester la RGPD ! « RGPD, c’est quoi encore ce nom barbare ? ».

Il s’agit de la General Data Protection Regulation, votée par le Parlement Européen ou Règlement Général sur la Protection des Données en bon français.
Elle fixe une série de mesures instaurant le cadre juridique relatif à la protection des données personnelles au sein de l’Union Européenne.

Son but est de renforcer les droits des citoyens de l’UE et de leur accorder plus de contrôle sur leurs données personnelles.
Autrement dit, à partir du 25 mai 2018, l’envoi de vos newsletters sera désormais régi par cette loi.

GDPR vous ne pourrez plus envoyez vos newsletters

Qui est concerné ?

Le règlement européen s’appliquera à tous les professionnels qui collectent et manipulent des  données de leurs clients.
Pour l’email marketing,  la RGPD va considérablement changer et compliquer les règles du jeu ! 

Droits d’accès, de rectification et d’oubli seront renforcés. La RGPD précise de quelle manière il sera désormais possible d’obtenir, utiliser et stocker les données personnelles.

Ce qui change concrètement

A partir du 25 mai 2018, l’envoi de newsletters (B2B comme B2C) nécessitera  un consentement libre et clair.
Finis donc les pratiques opt-out et opt-in passif !

Opt-out : pratique qui consiste à envoyer un email commercial à un individu, sans lui avoir demandé auparavant son autorisation, mais en lui laissant la possibilité de se désinscrire. 

Opt-in passif : moyen de recueillir de manière non explicite l’autorisation d’un individu de lui envoyer des mails commerciaux. Le cas le plus courant est l’utilisation de cases pré-cochées dans les formulaires.

Ainsi, seul l’opt-in actif, c’est à dire le fait que les internautes sollicitent délibérément la réception de newsletters, permettra de récolter des données personnelles utilisables dans ce cadre.

Vous êtes en train de vous dire que le ciel s’obscurcit dangereusement au-dessus de votre précieuse base de contacts ? Attendez, ce n’est pas fini !
En effet, imaginons que vous recueillez le consentement de vos prospects pour leur envoyer votre e-mailing promotionnel (en opt-in actif bien sûr). Les contacts que vous avez ainsi collectés ne pourront servir qu’à ça. Si, plus tard, vous désirez mener une campagne SMS auprès de ces mêmes personnes, il faudra à nouveau solliciter leur accord.

Une petite subtilité

Petite subtilité : Seules les adresses personnelles sont considérées comme des données personnelles. 
En d’autres termes, une adresse du type prenom@entreprise.fr nécessitera un consentement. Par contre, une adresse telle que info@entreprise.fr ne sera pas concernée. 

Le devoir de la preuve

Ainsi, a partir du 25 mai, l’expéditeur devra être en mesure de prouver qu’il a obtenu, en opt-in actif, le consentement des clients et prospects auxquels il envoie ses newsletters. De plus, l’ensemble des données personnelles des personnes consentantes devront être stockées de manière sécurisées. Par ailleurs, si une personne faisant partie de votre base de données vous réclame l’accès à ses informations personnelles, vous devrez être en mesure de les lui fournir rapidement et gratuitement dans un format électronique et aisément lisible.

Pour conclure, dans 3 semaines, vos contacts opt-out et opt-in passifs ne seront plus utilisables et il vaudra mieux s’y conformer ! En effet, les sanctions iront de 2 à 4% du chiffre d’affaires global, jusqu’à 20 millions d’euros d’amende….

Bref, vous l’aurez compris, il vaudra mieux réfléchir à deux fois avant d’envoyer vos newsletters. Continuer à les envoyer va rapidement s’avérer devenir un véritable casse-tête si tous vos contacts n’ont pas déjà été recueillis en opt-in actif. Il vous reste 3 semaines pour vous mettre en conformité.
N’hésitez pas à contacter les experts Newsletters de My Little Com’, agence de communication à Brest, pour davantage de conseils.